Les trois chantiers
de Proximus
1. La révolution 5G
Tous les nouveaux appareils commercialisés à partir de cet été seront basés sur la 5G. Voici quelques semaines, Proximus a par ailleurs annoncé le lancement de la 5G dans plusieurs villes et communes belges. Pour l'instant, l'opérateur utilise les bandes de fréquences et les antennes existantes. “Nous avons désormais un calendrier concret pour les fréquences 5G: bientôt on nous attribuera un certain nombre de fréquences temporaires; la liste des fréquences définitives devrait suivre au début de l'année prochaine”, souligne Guillaume Boutin, CEO de Proximus. “Il s'agit d'une percée importante. Pour la première fois, nous avons la perspective d'une trajectoire concrète vers la 5G en Belgique.”
“La 5G, ce n’est seulement ‘toujours plus’ ou ‘toujours plus vite’. Mais surtout un nouvel écosystème numérique qui nous permet de vivre et de travailler différemment.”
Le droit de ne pas être connecté
L'introduction de la 5G se heurte à une certaine résistance. Si l'opposition semble parfois de nature plus idéologique, les considérations sanitaires représentent le facteur déterminant. “Certaines personnes résistent à l'idée que nous devons être de plus en plus connectés et au rôle croissant de la technologie dans notre société”, pointe Guillaume Boutin. “Je respecte cela. Mais je considère aussi qu'il est de notre devoir d'expliquer davantage pourquoi la 5G est vitale pour notre compétitivité internationale. Il ne s'agit pas seulement de ‘toujours plus’ ou de ‘toujours plus vite’. Mais surtout d'un nouvel écosystème numérique qui nous permettra de vivre et de travailler différemment. La société dans son ensemble en bénéficiera. Indépendamment de cela, les gens doivent avoir le droit de rejeter cette connectivité permanente et d'opter pour une sorte de désintoxication numérique.”
Normes de rayonnement belges: parmi les plus strictes au monde
Un nouveau rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé sera bientôt publié, qui, espérons-le, dissipera définitivement les doutes quant à l'impact de la 5G sur la santé. “N'oubliez pas que les normes belges en matière de rayonnement figurent parmi les plus strictes au monde”, avance Guillaume Boutin. “La norme européenne de rayonnement pour les antennes 5G est aujourd'hui de 41,4 volts par mètre. En Belgique, cette norme est d'à peine 20 volts par mètre. À Bruxelles, la norme est encore plus basse, ce qui signifie que la 5G y est même impossible pour l'instant. La Belgique est donc déjà l'un des pays les plus prudents de la planète. Et en tant qu'opérateurs, nous nous tenons aux directives.”
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pour le renouvellement complet du système informatique de Proximus. L'investissement devrait se traduire par un allègement des coûts informatiques de quelque 40% d'ici à 2025.
“Grâce à l'accélération de notre rythme d'investissement, 2,4 millions de foyers pourront être connectés à la fibre optique dans les cinq ans.”
2. La fibre optique ultrarapide pour tout le pays
Investissements dans la nouvelle infrastructure
D'ici à 2025, Proximus entend connecter 800.000 foyers belges supplémentaires au réseau de fibre optique du futur. C'est pourquoi, dans les prochaines années, l'opérateur télécom investira massivement dans les nouvelles infrastructures qui accueilleront ce réseau internet ultrarapide. “À l'origine, nous n'avions avancé cet objectif que pour 2030”, rappelle Guillaume Boutin, CEO de Proximus. “Or, grâce à l'accélération de notre rythme d'investissement, 2,4 millions de foyers pourront être connectés à la fibre optique dans les cinq ans. C'est un effort colossal. Ce projet sera notre cheval de bataille pour les années à venir. Et nous nous rapprochons une fois de plus de l'ADN de Proximus: construire l’infrastructure de connectivité du pays. Parallèlement, cette infrastructure sera ouverte à d'autres opérateurs.”
Legacy free et digital native à l’horizon 2025
Extrêmement flexible et entièrement numérique: afin de pouvoir opérer comme une entreprise digital native, Proximus veut remplacer toutes les anciennes technologies informatiques d'ici à 2025. Dans les cinq ans, l'entreprise offrira des expériences et des services numériques à la hauteur de la norme que des acteurs comme Netflix et Amazon ont imposée. “Il nous faut consentir de lourds efforts pour mener à bien cette transformation globale”, prévient Guillaume Boutin. “Nous affecterons 100 millions d'euros au renouvellement complet de notre informatique. Dans le même temps, nous prévoyons de téduire nos coûts informatiques de quelque 40% d'ici à 2025. C'est assez ambitieux mais aussi absolument essentiel. Sans cet effort, je ne sais pas si notre entreprise aurait encore un avenir.”
3. Un nouvel écosystème numérique
MyProximus: un véritable compagnon digital
Listes de courses partagées pour toute la famille, agenda familial numérique, accès aux services bancaires, service de rendez-vous chez le médecin : des applications et des plateformes numériques satisfont d’ores et déjà nos besoins quotidiens. De nombreuses applications nouvelles sont appelées à apparaître dans les années à venir. “Avec MyProximus, nous voulons regrouper un très large éventail de services essentiels pour le consommateur dans une plateforme unique et très accessible , indique Guillaume Boutin, CEO de l’opérateur télécom. “Mais aussi travailler en étroite collaboration avec d'autres partenaires, tels que les grandes chaînes de supermarchés. Nous aurons donc besoin de davantage de champions locaux: pour cela. Des entreprises belges capables de développer de nouveaux services et applications sur la base de technologies open source.”